Vendredi, 5 heures et demie, ou comment espionner le voisin

Shit.

Je reviens de faire quelques courses banales. Dans mes sacs : des trucs pour mes cours, de la terre, 4 nouvelles plantes, de l’encens, des capotes, des linges secs de Swiffer… Je pitche tout ça pêle-mêle sur la table de la cuisine.

Je viens allumer mes petites lampes dans les (trop) nombreuses pièces de mon (super) nouvel appart, et qu’est-ce que je vois pas, par la fenêtre de mon bureau? Une autre fenêtre. La fenêtre d’une pièce avec lumière allumée. Et dans la fenêtre de la pièce avec lumière allumée, il y a un mec. Qui me fait dos, mais qui visiblement hésite devant son armoire à linge. Ah, il semble s’être décidé. J’ai pas vraiment le temps de m’en rendre compte, mais oh! il n’a plus de chandail. Quel dos…! Et il se balade, dans la pièce à la lumière allumée, en plein dans ma face, torse nu, les jeans à moitié détachés (non mais scuzez, j’ai un faible, moi, pour les beaux bruns en jeans et peau)…

Inquiétez-vous pas, j’ai déjà pensé à éteindre la mienne, de lumière. Hein, oh. Pas que j’aie l’habitude d’espionner mes voisins, mais quand même, un peu de discrétion, eh. Et moi de m’élancer au travers de l’appart, pour voir qu’elle vue j’avais de la fenêtre de ma chambre. Au passage, je me trucide un orteil sur la laveuse, je m’étire pour éteindre la lumière de la cuisine, qui me trahirait de la fenêtre de ma chambre, je constate, donc, que je vois pas grand-chose de plus et, qui plus est, que monsieur-le-voisin-à-moitié-nu-devant-sa-fenêtre disparaît de mon champ de vision. Je me repitche dans le passage, atterrit devant la fenêtre de mon bureau et il réapparait soudain, le petit maudit. Et moi, ben chu toute essouflée, là, hein. Que d’émotions!

Faque le mec, là, il revient vers son armoire à linge, ne fait ni une ni deux, et vlan, les culottes à terre, toi! Mais qu’est-ce que j’aurais pas donné, moi, pour avoir une paire de jumelles là là! Sauf que. Sniff. Bouh. Chnu. Sa fenêtre là, de sa pièce allumée là, ben elle est comme séparée en deux, et ça coupe la fenêtre en haut et en bas. Faque. Ben tout ce que j’ai pu voir, de ma fenêtre de bureau comme de ma fenêtre de chambre, parce que hein, je continue de courir entre les deux pièces, juste pour être sûre, ben c’est ce qu’il y avait en haut de la séparation. Et en bas de la séparation. Rien de ce qu’il y avait entre. Sniff. Bouh. Chnu.

Shit.

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